28 mai
Aujourd'hui, nous faisons une pause à Oulan Bator après quelques journées de vélo exigeantes car la route depuis la Chine n'aura pas été facile. Nous avons toujours eu un vent de face et souvent nous ne pouvions pas rouler plus de 9 km/h tellement le vent était fort! Il fallait toujours pédaler pour descendre les côtes: vous imaginez!!! Le désert de Gobi aura laissé sa marque: tempêtes de sable, vent épouvantables, pluie et froid. Parfois tout ce cocktail à la fois!!! C'était aussi frappant de voir le grand nombre d'animaux morts en bordure de la route.
Ce matin, dès
l’ouverture des boutiques, nous nous sommes rendus à
la boutique de vélo. Ça nous a pris deux heures pour y arriver
tellement les rues étaient compliquées. Je me suis procuré des gants
plus chauds que ce que j'ai apporté.On nous dit que demain, nous aurons
un gros trois degrés pour notre départ de Oulan-Bator!!!!
La
ville de Oulan Bator est surprenante: 45% de la population du pays
habite ici. Il y a 1,5 million d'habitants dans cette ville. Hier, je
suis allé au Chenghis Khan Irish Pub pour manger et en voyant tout ce
qu'il y avait
autour de nous, selon les gars de Victoria B.C. qui étaient avec moi,
on se serait cru dans la ville de Richmond à Vancouver, la ville riche
où se trouve l'aéroport!!! Vous imaginez un peu notre choc et notre
surprise. On ne voit pas de signe de pauvreté dans le grand
centre-ville. Au contraire, on voit une ville moderne qui se construit
rapidement.
Les Mongols sont sympathiques mais
très rares sont ceux qui parlent un seul mot d'anglais. J'essaie
d'intensifier mon apprentissage express de quelques expressions de base
pour faire un peu mon chemin dans différentes situations.
Nous partirons de Oulan Bator
demain matin. Je viens de changer mes pneus pour installer mes pneus Marathon
Schwalbe Mondial 35c. Avec ces pneus, je devrais être capable de faire
les six jours de piste qui nous attendent car apparemment, là où nous allons
rouler, il n'y a pas de route: on roule dans les hautes steppes de la
Mongolie! Nous roulerons dans des sentiers
où il n'est pas possible d'indiquer le chemin. J'ai bien hâte de voir
comment la navigation va marcher et comment on va faire pour ne pas se
perdre...
Depuis que nous avons quitté la Chine,
nous faisons davantage de camping et l'accès à internet est donc plus
rare ce qui limite mes possibilités d'envoyer des nouvelles et des
photos à Diane afin qu'elle alimente le blog.
Il semble que l'été soit arrivé au Québec: j'y penserai en quittant Oulan-Bator demain à vélo avec un gros... 3 degrés!!!